Bénin
Du mouvement en perspective sur les universités béninoises dans le cadre de la rentrée académique 2017-2018. Les associations estudiantines sont dores et déjà aux aguets contre une décision du gouvernement qui met fin à la gratuité dans les universités publiques du pays.
Ainsi, les frais d’inscription dans ces temples du savoir sont désormais de 25 000 francs CFA pour la licence, 50 000 pour le master et 75 000 pour le doctorat. Une mesure que décrient certains étudiants, surtout pour le délai qui leur est accordé. En effet, c’est en début de semaine que la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie-Odile Atanasso, en a fait l’annonce alors que la rentrée universitaire est prévue dans environ dix jours.
Le collège des recteurs des universités publiques du Bénin pense qu’il faut plutôt savoir tirer profit de cette mesure qui contribuera à améliorer la qualité de la formation universitaire. Réuni ce jeudi, le collège a relevé quelques raisons qui ont conduit à la décision. D’abord, il y a les charges des universités qui s’alourdissent face au flux de plus en plus dense de nouveaux étudiants. Mais il y a surtout que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) à laquelle appartient le Bénin a fait cette injonction pour la conformité des frais d’inscription dans la zone.
D’ailleurs, fait savoir le collège, la mesure aurait pu être appliquée dès la rentrée académique 2016-2017 n’eût été l’intervention du président Patrice Talon qui a sollicité suffisamment de communication avant sa mise en application.
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